A l'abri du vent, une rencontre bien agréable en cette fin de journée avec ce couple de fuligules morillons. C'est un canard plongeur élégant qui s'observe sporadiquement sur les lacs, étangs et gravières de notre région. Le mâle possède un plumage noir avec les flancs blancs ainsi qu'une petite huppe et un iris jaune bien vif. La femelle comme souvent chez les anatidés est plus terne, avec des plumes noires, brunes et blanches de même qu'une zone claire à la base du bec.
Le grèbe huppé est une espèce assez peu farouche et commune sur les eaux libres. En plumage nuptial l'espèce arbore une huppe noirâtre, des joues blanches ornées de plumes rousses et noires. Le grèbe huppé est un excellent plongeur, il se nourrit principalement de petits poissons.
Certaines espèces d'oiseaux ne seront observées sous nos contrées que dans plusieurs semaines lors de leur retour de migration. D'autres espèces sédentaires nichent précocement comme la chouette hulotte en forêt ou les ouettes d'Egypte sur le lac. C'est ainsi que je découvre deux nichées à proximité de l'île aux oiseaux et la douceur de ces boules de plumes, avec respectivement sept et quatorze canetons.
On peut croiser des harles bièvres aux abords de la plage où il est un hivernant régulier depuis quelques années. La Franche-Comté abrite une part importante des effectifs nationaux, avec une progression des effectifs nicheurs notamment dans le Doubs et le Jura. Son régime alimentaire est constitué principalement de petits poissons qu'il repère en immergeant la tête sous la surface de l'eau. Le mâle possède un bec rouge crochu, il est reconnaissable à son plumage noir et blanc et des reflets verts foncés sur la tête.
C'est à la fin de l'hiver que pousse la jonquille sauvage dans les sous-bois. Un joli tapis de fleurs jaunes que l'on peut découvrir aux portes de Vesoul, il convient toutefois de rester raisonnable et de ne cueillir que quelques jonquilles.
L'ornithologie est à la fête en ce moment, le site accueille en effet une nouvelle rareté à savoir l'ibis falcinelle. L'ibis possède un long bec arqué comme celui du courlis avec un plumage de couleur sombre rouille aux reflets verts sur les ailes. Cette espèce fréquente les milieux humides où l'ibis fouille la vase à l'aide de son bec pour y trouver insectes, vers...
Assez farouche et souvent à bonne distance, le grèbe jougris est un hivernant extrêmement rare en Franche-Comté. C'est la deuxième donnée cet hiver pour l'espèce, après un individu observé quelques semaines plus tôt dans de mauvaises conditions. Le jougris possède un bec noir à base jaune et une poitrine roux, ainsi qu'une calotte noire et des joues blanches. Comme le grèbe huppé présent en nombre sur le lac, il plonge et se nourrit de petits poissons.
Une vague de froid glaciale s'est abattue sur la Franche-Comté depuis quelques jours. Conséquence directe un afflux important de grives mauvis qui niche principalement en Islande et en Scandinavie. L'espèce se distingue par son fort sourcil blanc ainsi qu'une tâche rouge-rouille sur le flanc.
Plusieurs dizaines de grands cormorans hivernent sur le lac grâce à une ressource alimentaire disponible en grand nombre (poissons). Par conséquent ce redoutable prédateur est très peu apprécié par le milieu de la pêche et des pisciculteurs qui y voit un concurrent très efficace. Avec une bonne proximité, on peut apprécier l'iris vert et le jaune à la base du bec de l'oiseau au sombre plumage.
Depuis l'automne et la fin du brame, j'essaie de suivre la petite population de chevreuils qui évolue dans la plaine humide du Durgeon. Le groupe de chevreuils d'une dizaine d'individus se repose comme à l'accoutumé vers son habituel petit bosquet. Pour mon plus grand bonheur le lendemain, je découvre un blanc manteau qui s'est invité jusqu'en plaine de Haute-Saône. Sous les flocons l'opportunité d'observer femelles et jeunes, mais surtout les brocards qui arborent de magnifiques velours à cette période.
Un phénomène surprenant s'est manifesté aujourd'hui dans le ciel franc-comtois. Des vents chargés de sable provenant du Sahara ont donné cette atmosphère martienne, cette cigogne blanche perchée sur un arbre mort m'aura permise d'immortaliser cet épisode atypique.
Après le plongeon catmarin, voici le plongeon arctique qui est un visiteur extrêmement rare à l'intérieur des terres. Le plongeon se reproduit essentiellement en Scandinavie et en Russie, dans les eaux douces et les lacs peu profonds. Ce plongeon est un individu de première année, reconnaissable aux liserés claires des plumes sur le dos. Il effectue un plongeon pour se nourrir de poissons, le niveau du lac assez bas lui étant favorable.
Cette forêt de plaine haute-saônoise m'a permise de découvrir ma toute première mue de cerf élaphe. Je réalise depuis des images de cette futaie au fil du temps, saison après saison. Je suis très heureux de presque pouvoir terminer la fin de cette série avec ce décor enneigé.
Le rougegorge familier est l'une des espèces les plus communes que l'on peut observer sous nos contrées. Comme son nom l'indique il possède un plastron orangé qui couvre la poitrine et la face. Peu craintif, cette petite boule de plumes gonfle son plumage pour lutter contre le froid vigoureux.